« Alors, c’est pour quand le bébé ? », comment esquiver la question ?

​Quand on est en couple depuis un certain temps, on entend souvent cette question. Mais parfois, elle peut être inappropriée. Voici le témoignage poignant d'un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfant...

« Nous sommes ensemble depuis un certain temps, mon partenaire et moi. Nous nous aimons, avons une belle maison, un gentil chien et occupons tous deux un bon poste. Notre vie nous rend heureux et épanouis. Mais il y a une chose qui ne cesse de nous agacer : la fameuse question « alors, c’est pour quand le bébé ? ».

La famille, les amis, les collègues, les voisins, les connaissances et même les inconnus… Tous se donnent à cœur joie. Il semble que tout le monde s’attende à ce que nous ayons rapidement des enfants. Comme s’il s’agissait du seul but d’une relation. Comme si c’était la seule chose qui nous manquait. »

Un silence douloureux

« Il m’arrivait parfois de fondre en larmes après cette question. Ce que les personnes qui nous posent cette question ignorent, c’est que nous essayons depuis longtemps, mais que rien n’y fait. Peu après ma fausse couche, je ne me rendais plus aux réunions de famille, par crainte de me voir à nouveau poser cette question. Je n’en pouvais plus. 

Nous avons également décidé de mettre le parcours de fertilité en pause pendant un certain temps et de profiter de notre liberté, de notre tranquillité, de nos passe-temps, de nos voyages, etc. Pour l’instant, nous n’avons pas envie de couches, de biberons, de jouets, de crèches, d’écoles, de devoirs… Nous essayons de tirer tout le bonheur que notre vie a à nous offrir aujourd’hui. »

Les questions difficiles

• « Vous n’avez pas l’âge idéal pour avoir des enfants ?
• Vous êtes sûrs de vouloir d’une vie sans enfants ?
• Vous ne risquez pas d’avoir des regrets plus tard si vous ne faites pas d’enfants ?
• Qui s’occupera de vous quand vous serez vieux ?
• N’est-il pas égoïste de ne pas vouloir d’enfants ?
• N’est-ce pas le moment idéal ?

Cela nous rend fous. Nous avons essayé à maintes reprises de balayer toutes ces questions, mais personne ne semble nous croire ou nous respecter. Tout le monde pense que nous allons “encore changer d’avis”, “que nous ne sommes pas encore prêts”, “que nous avons peur”, etc. On ne nous laisse pas tranquilles. Le fait qu’il puisse y avoir un problème, ça, personne n’ose même l’envisager. »

Comment répondre à cette question ?

« Nous avons donc décidé d’adopter une autre approche lorsque l’on nous demande : “à quand, le bébé ?” ». Nous avons mis au point un certain nombre de tactiques pour rebondir sur la question, l’esquiver ou la contourner. Voici quelques exemples que nous vous encourageons à utiliser. 😉

1) Répondre que votre avenir est encore incertain

« Oh, nous ne le savons pas encore. Nous devons d’abord terminer notre tour du monde, terminer nos études, rénover notre maison, dresser notre chien, développer notre carrière… »

2) Répondre par une autre question

« Pourquoi cela t’intéresse-t-il ? Tu ne serais pas enceinte, quand même ? Félicitations ! C’est prévu pour quand ? Comment te sens-tu ? Vous avez déjà choisi un nom ? »

3) Sous-entendre que la question est trop personnelle

« En voilà une question très personnelle. Et vous, est-ce que je vous demande si tout roule dans votre vie sexuelle, à quelle fréquence vous le faites encore, si vous parvenez à varier les plaisirs, si vous avez testé de nouvelles choses dernièrement ? »

4) Paraître choqué

« En voilà une question très impolie. Et toi, tu n’aurais pas des problèmes de poids ? Combien pèses-tu en réalité ? Combien de calories manges-tu par jour ? Tu as envisagé un régime ? »

5) Ramener la question à un problème d'argent

« En voilà une question pour le moins inappropriée. Et toi, tu n’as parfois pas de problèmes d’argent ? Combien gagnes-tu exactement ? Tu n’as pas de dettes ? Tu as envisagé de faire un budget ? »


Si vous avez des suggestions intéressantes, n’hésitez pas à nous en faire part ! 
Nous souhaitons beaucoup de courage à tous ceux qui se trouvent dans la même situation.