Désir d’enfant : 7 questions fréquemment posées

Réponses aux questions les plus fréquentes sur le désir d’avoir des enfants

1. Quand saurais-je si j’ai envie d’avoir des enfants ?

Il n’y a pas d’âge précis pour le savoir. Certaines personnes savent très tôt qu’elles veulent des enfants, tandis que d’autres n’y pensent que plus tard dans leur vie. Il est important de se rappeler que le désir d’avoir des enfants est un choix personnel et qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.

2. Naît-on avec le désir d’avoir des enfants ?

Rien ne prouve que nous naissions avec le désir d’avoir des enfants. Il s’agit d’une envie qui se développe au fur et à mesure que l’on vieillit et que notre vie évolue.

3. Est-il naturel de souhaiter avoir des enfants ou, au contraire, de ne pas en avoir envie ?

Oui, il est tout à fait naturel de souhaiter ou de ne pas souhaiter avoir des enfants. Comme indiqué précédemment, il est important de se rappeler que le désir d’avoir des enfants est un choix personnel et qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.

4. Le désir d’avoir des enfants présente-t-il des bienfaits scientifiques ?

En effet, le désir d’avoir des enfants présente plusieurs avantages scientifiques. La recherche a montré que les personnes qui ont un fort désir d’avoir des enfants sont souvent en meilleure santé et vivent plus longtemps que celles qui en sont dépourvues. En outre, la parentalité peut contribuer à la création de réseaux sociaux et favoriser l’épanouissement personnel et le développement.

5. À quel âge la plupart des gens commencent-ils à avoir des enfants ?

Il n’y a pas d’âge spécifique pour avoir des enfants. Certaines personnes commencent à avoir des enfants dès leur plus jeune âge, tandis que d’autres n’y pensent que plus tard dans leur vie. Les études montrent que l’âge moyen auquel les femmes du Benelux* ont leur premier enfant est d’environ 29 ans. Toutefois, cet âge peut varier en fonction de divers facteurs tels que l’éducation, la carrière et les circonstances personnelles.

Selon Statbel, l’âge moyen d’une mère à la naissance de son premier enfant est aujourd’hui de 29,3 ans, un âge qui a augmenté de deux ans depuis 2000. L’âge moyen de la mère, tous rangs confondus, est de 31,2 ans. 

6. Quelles sont les dernières avancées en matière de traitement de l’infertilité ?

Le domaine des traitements de fertilité connaît toujours de nouvelles avancées, car la médecine reproductive est une science qui évolue rapidement et qui combine les dernières connaissances et techniques de différentes disciplines. Voici quelques exemples d’avancées récentes ou de progrès à venir :

• Amélioration des diagnostics : les moyens de détecter et de traiter les causes de l’infertilité sont de plus en plus nombreux, notamment grâce à des tests génétiques, des analyses hormonales, l’imagerie ou l’endoscopie.
• Nouveaux médicaments : de nouveaux médicaments sont constamment développés ou testés pour améliorer la fertilité, par exemple en stimulant l’ovulation, en favorisant l’implantation, en améliorant la qualité des ovules ou des spermatozoïdes ou en réduisant les effets secondaires.
• Techniques de laboratoire avancées : des méthodes de plus en plus performantes sont utilisées pour manipuler les ovules et les embryons en dehors du corps, par exemple par ICSI, DGP, CGP, imagerie time-lapse, culture de blastocystes ou gamètes artificiels.
• Optimisation de la cryoconservation : des méthodes de plus en plus efficaces et sûres sont trouvées pour congeler et décongeler les ovules, les spermatozoïdes ou les embryons, par exemple grâce à la vitrification, à la congélation lente ou à l’automatisation.
• Progression des dons et de la gestation pour autrui : de plus en plus d’options sont offertes aux couples souhaitant utiliser les ovules, le sperme ou l’utérus d’une autre personne, par exemple par l’intermédiaire de donneurs anonymes ou connus, de réseaux nationaux ou internationaux ou de règlements juridiques.
• Intégration de l’oncofertilité : la préservation et la restauration de la fertilité chez les patients atteints de cancer font l’objet de plus en plus d’études, notamment la préservation de la fertilité (oncofreezing), la protection hormonale, les thérapies ciblées ou la greffe de cellules souches.

7. Quand dois-je renoncer ?

Savoir quand tirer un trait sur son parcours de fertilité est une question difficile et personnelle. La réponse à cette question ne peut pas être univoque, car elle dépend de divers facteurs :

• Votre âge et votre santé
• Votre diagnostic et pronostic en matière de fertilité
• Votre situation financière et votre couverture d’assurance
• Votre bien-être émotionnel et vos relations
• Vos convictions éthiques et vos objectifs de vie

Vous devez connaître vos propres limites et priorités, et évaluer régulièrement si le parcours vous convient toujours. Vous pouvez également demander conseil à votre médecin, à votre partenaire, à votre famille, à vos amis ou à un intervenant professionnel. Ils peuvent vous soutenir et vous accompagner dans cette décision difficile à prendre.

Quelle que soit votre décision, n’oubliez pas qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. C’est votre choix et vous devez faire ce qui vous semble le mieux. Il existe également d’autres moyens d’avoir une vie heureuse et pleine de sens, avec ou sans enfants. 💕