- Exclusion
Une forme subtile de cyberharcèlement, mais aux conséquences majeures. Exemple : toute la classe fait partie d’un groupe WhatsApp, sauf votre enfant. Tous ses camarades partagent une vidéo ? Il ne peut pas en discuter. Votre enfant se sent exclu. Et il finit par s’isoler.
- Diffamation
Le langage utilisé par message ou sur les réseaux sociaux est plus vulgaire que le langage oral habituel. Les jeunes font des déclarations qu’ils n’oseraient jamais formuler à haute voix « dans la vraie vie ». Exemple : un camarade de classe commente une belle photo de vacances de votre enfant : « Comment oses-tu sortir avec cette sale tête ?! » Les paroles blessantes font très mal.
- Destruction
Les persécuteurs déchirent les devoirs de votre enfant ou trouent son nouveau manteau. Ils peuvent aussi lui nuire gravement en ligne : envoyer un virus sur son ordinateur portable ou pirater ses réseaux sociaux.
- Usurpation d’identité
Tout est possible en ligne. Les harceleurs peuvent créer un faux compte de votre enfant sur lequel ils publient une photo de profil ridicule, des messages vulgaires ou des informations totalement erronées. Une situation susceptible de préoccuper votre petit loup jour et nuit.
- Diffusion de photos (retouchées)
Snapchat permet d’envoyer des photos coquines en un clin d’œil. Si l’image n’est en ligne que pendant 10 secondes, c’est largement suffisant pour faire une capture d’écran et l’envoyer à toute la classe ou au groupe d’amis. Éditer une photo est, en outre, très simple. Il suffit de quelques minutes pour coller la tête de votre enfant sur le corps d’une star du porno en action.
- Menaces
Internet permet de menacer quelqu’un de manière anonyme. Vous pouvez, en effet, créer un faux profil en quelques clics. Et les harceleurs s’en donnent à cœur joie. Votre enfant reçoit un message du type : « Demain, après l’école, on te passera à tabac ! » ? Il n’en dormira pas la nuit.
Vous avez l’impression que votre enfant scrute son smartphone avec obsession ? Ou qu’il réagit étrangement (angoisse, tristesse ou anxiété) lorsqu’il reçoit certains messages ? Ne paniquez pas trop vite. Mais prenez le temps d’en discuter.