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Blog Éducation

Burn out parental : que faire ?

Ce n’est pas une mode

Le burn out parental, également appelé épuisement parental, est un terme de plus en plus courant. Il décrit la fatigue, le stress chronique et l’épuisement causés par l’intense responsabilité d’élever des enfants.

Attention : il s’agit d’un diagnostic médical sérieux et non d’une « étiquette ». Il convient toujours de commencer par consulter votre médecin de confiance. Nous ne fournissons pas de conseils médicaux. Dans cet article, nous souhaitons aborder le sujet du burn out parental et vous donner des indications pour le reconnaître.

Qu’est-ce que le burn out parental ?

Un parent en burn out se sent émotionnellement, physiquement et mentalement épuisé. Le burn out parental est directement lié à l’éducation des enfants. Cette fatigue diffère de la fatigue ordinaire, car elle est prolongée. Une bonne nuit de sommeil ou une courte pause n’y feront pas grand-chose.

En cas de burn out professionnel, le médecin vous conseillera de rester chez vous le temps de vous remettre. Toutefois, c’est (pratiquement) impossible dans le cas du burn out parental. Il est donc important d’en reconnaître les symptômes, tant pour soi-même que pour une personne de son entourage. (Bon travail à vous qui lisez cet article !)

Comment reconnaître le burn out parental ?

Les symptômes du burn out parental les plus courants sont les suivants :
  • Fatigue chronique qui ne disparaît pas, même après une période de repos
  • Sentiment de détachement émotionnel par rapport à vos enfants
  • Sentiment d’inefficacité et d’échec en tant que parent
  • Irritabilité et sautes d’humeur
  • Troubles physiques, tels que des maux de tête, des douleurs musculaires et des maux d’estomac
  • Envie de se réfugier au travail et/ou d’être le moins possible à la maison

Vous reconnaissez ces symptômes chez vous ou chez un de vos proches ? Ne laissez surtout pas le sujet devenir tabou et parlez-en !

En effet, c’est un cercle vicieux : vous allez commencer à douter de vous et à vous sentir de plus en plus coupable. Le sentiment se renforcera donc de lui-même. Le conseil d’Elsa (laisser passer) ne sera d’aucune utilité ici. Pour s’en sortir, il est essentiel de demander de l’aide à un professionnel.

Comment le burn out parental survient-il ?

L’épuisement parental peut être dû à une combinaison de facteurs, notamment :
 
  • des attentes élevées et une pression infligées par l’entourage ;
  • des attentes élevées et une pression infligées par soi-même ;
  • un manque de soutien ;
  • une difficulté à demander de l’aide ;
  • les enfants nécessitant plus d’attention qu’il n’y paraît à première vue ;
  • un manque de sommeil chronique ;
  • une perte d’identité ;
  • d’autres problèmes et préoccupations.

En raison de leur personnalité ou de leur passé, certaines personnes peuvent y être plus sensibles. Les personnes diagnostiquées considèrent souvent qu’il s’agit d’un échec parental. Ce n’est absolument pas le cas. Ces parents font souvent de leur mieux, mais éprouvent des difficultés.

Quelles sont les aides disponibles en cas de burn out parental ?

Plusieurs organismes et plusieurs personnes peuvent vous aider. Vous n’êtes pas seul(e) !

  • Consultez votre médecin généraliste : c’est la première étape et l’étape la plus importante.
  • Parlez-en : partagez vos inquiétudes avec vos amis ou votre famille. Vous verrez que vous n’êtes pas seul(e). Vous avez du mal à aborder le sujet ? Partagez un article (ou ce blog) pour commencer.
  • Apprenez à connaître vos limites : réfléchissez à tout ce que vous faites. C’est peut-être un peu trop. Souhaitez-vous continuer à faire tout cela ? Vous pouvez peut-être imaginer d’autres solutions ou baisser certaines de vos exigences.
  • Prenez soin de vous : prendre soin de soi est parfois difficile quand on est parent. N’ayez donc pas trop d’ambition, procédez petit à petit. Ensuite, trouvez-vous un nouveau loisir adapté.
  • Demandez l’aide d’un professionnel : votre médecin généraliste vous donnera certainement de bons conseils. Vous préférez un thérapeute comportemental, un psychologue analytique, un psychiatre ou un coach ? Prenez le temps de trouver la thérapie qui vous convient le mieux.
  • Trouvez une aide ménagère : faites appel à des professionnels pour votre ménage. Cela peut se faire par l’intermédiaire d’organisations telles que Ferm huishoudhulp ou iMens voor jonge gezinnen. Votre mutuelle peut vous y aider.
  • Trouvez de l’aide pour votre/vos enfant(s) : vous ne pouvez pas évaluer et ajuster votre rôle de parent seul(e). Découvrez dans ce blog nos conseils pour bénéficier du soutien parental.

Il existe bien sûr des livres, des tutoriels ou des groupes d’entraide en ligne. Restez prudent(e). Les « méthodes de rétablissement » qui y sont imposées peuvent fonctionner à merveille pour certains, mais être préjudiciables pour d’autres. Ne vous sentez pas trop coupable si une approche ne vous convient pas.

Astuces et conseils concrets

Malheureusement, les délais d’attente pour obtenir de l’aide sont souvent longs. Et en cas de crise, même 24 heures semblent une éternité. C’est pourquoi il existe des mesures simples que vous pouvez mettre en place dès maintenant :

  • Consultez votre médecin généraliste : prenez rendez-vous dès maintenant.
  • Parlez-en : envoyez un message à votre meilleur(e) ami(e) dès maintenant. Dites-lui que vous avez quelques difficultés ou demandez-lui de vous appeler.
  • Déléguez : demander à quelqu’un de se charger d’une petite tâche. Rendez-la aussi concrète que possible. Ce n’est pas grand-chose, mais cela pourra déjà grandement vous aider.
  • Respirez : prenez deux minutes pour respirer. Cet exercice n’est pas nécessairement compliqué : réalisez deux expirations plus longues que vos inspirations.
  • Prévoyez du temps pour vous : prenez votre agenda dès maintenant et prévoyez du temps pour vous. Si vous avez un agenda en commun, utilisez un mot codé si nécessaire. Limitez votre ambition, commencer par 15 minutes d’« administration » par jour, c’est souvent beaucoup.
  • Restez honnête : « Je ne me sens pas très bien. Je recherche des manières de me sentir mieux. Pour l’instant, les choses vont un peu moins vite que d’habitude… » même les tout petits enfants peuvent le comprendre.
  • Faites preuve de créativité : manque de temps pour cuisiner ? Mettez les restes de la semaine sur la table et appelez cela des « tapas ». Un soir, autorisez un temps d’écran un peu plus long, et demandez à vos enfants de choisir leurs vêtements préférés pour le lendemain. Vos enfants ne verront pas d’inconvénient à ce que vous lâchiez un peu de lest pendant un certain temps.

Nous espérons que cela vous aidera à faire un pas dans la bonne direction. Nous pensons que vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour être un bon parent.

Si vous reconnaissez quelque chose dans cet article vous concernant ou concernant un proche : parlez-en. Pour donner toutes les chances aux enfants, les adultes doivent aussi se sentir bien dans leur peau. Et être bien entourés. C’est ce que nous souhaitons à tous les parents.

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